Le succès et l’épanouissement sont principalement déterminés par notre capacité à gérer nos émotions, les situations et les personnes c.-à-d. par notre capacité émotionnelle et relationnelle.
Notre réussite personnelle et professionnelle dépend d’abord de nos compétences émotionnelles et sociales plutôt que de nos compétences intellectuelles et cognitives ou de nos diplômes.
Dans cet article, je vais vous présenter une introduction à un concept qui est encore peu connu et pourtant il prend de plus en plus de la place dans la vie privée et professionnelle.
Il s’agit de l’intelligence émotionnelle, aussi connue dans le monde professionnel par les soft skills.
Pourquoi devriez-vous y porter votre attention ?
Cette question se pose puisque la plupart d’entre nous ne savent même pas l’existence de ce concept.
Et oui, pendant toutes ces années, l’homme ne s’est concentré que sur l’intelligence intellectuelle et cognitive.
Cependant, aujourd’hui, de plus en plus de chercheurs centralisent leurs recherches sur l’autre type d’intelligence : à savoir l’intelligence émotionnelle.
Malheureusement, le système éducatif valorise l’intelligence intellectuelle et donne peu d’importance à l’intelligence émotionnelle (IE).
Le terme d’intelligence émotionnelle (IE) a été proposé et défini en 1990 par les psychologues Salovey et Mayer.
Selon ces derniers, l’EI réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.
L’IE a été popularisée par Daniel Goleman à travers son ouvrage intitulé « IE » publié en 1995.
Daniel Goleman est docteur en psychologie clinique et développement personnel, il est également journaliste au New York Times, où il suit particulièrement les sciences du comportement.
La capacité de reconnaître et de comprendre les humeurs personnelles, les émotions et les moteurs internes, ainsi que leur effet sur les autres. Les compétences de la conscience de soi comprennent l’auto-assurance, l’auto-évaluation réaliste, et un sens de l’humour. La conscience de soi dépend de la capacité à surveiller son propre état émotionnel et d’identifier et nommer correctement ses émotions.
La capacité de contrôler ou rediriger les pulsions et les humeurs perturbatrices, et la tendance à suspendre le jugement et de réfléchir avant d’agir. Les compétences de la maîtrise de soi comprennent la fiabilité et l’intégrité, ainsi que l’acceptation de l’ambigüité et l’ouverture au changement.
Un moteur interne qui va au-delà de l’argent et du statut, qui sont tous deux des récompenses externes : vision de ce qui est important dans la vie, le plaisir d’accomplir une tâche, la curiosité d’apprendre, un « flux » qui vient de l’immersion dans une activité. Une tendance à poursuivre des objectifs avec énergie et persistance. Les compétences de la motivation interne comprennent uneforte envie d’accomplissement, de l’optimisme à l’épreuve des échecs et un engagement organisationnel.
La capacité de comprendre la structure émotionnelle des autres. Une habileté à traiter les personnes en fonction de leurs réactions émotionnelles. Les compétences de l’empathie comprennent l’expertise dans la construction et le maintien du talent, la sensibilité interculturelle et le service aux clients. L’empathie concerne l’intérêt et l’implication dans les émotions des autres, la capacité à sentir ce qu’ils ressentent.
L’habileté dans la gestion des relations et dans la construction des réseaux amicaux et professionnels, ainsi qu’une capacité à trouver des points communs et de construire des liens.
Les compétences sociales comprennent l’efficacité dans la conduite du changement, le pouvoir de persuasion et le leadership.
D’après Goleman, les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais bien des capacités apprises qu’il faut développer et perfectionner afin de parvenir à un rendement exceptionnel.
L’intelligence émotionnelle est très intéressante pour ceux qui ont des fonctions d’encadrement.
L’intelligence émotionnelle permettra à un responsable de mieux diriger son équipe.
Si un manager a une faible intelligence émotionnelle, c’est-à- dire qu’il ne sait pas gérer ses émotions, ses colères, qu’il agit de façon impulsive, …, alors, c’est fort probable que son attitude aura des effets néfastes sur la motivation de ses collaborateurs ainsi que sur le travail de l’équipe.
De l’autre côté, un bon manager est un manager avec une bonne IE qui fera en sorte que ses décisions soient acceptées et suivies par la quasi-totalité de son équipe.
Une IE élevée veut dire que vous avez une meilleure gestion du stress ainsi qu’une grande motivation et capacité à communiquer, c’est tout le contraire si vous avez une QE faible IE.
Dans le domaine professionnel, ce ne sont plus forcément les plus intellectuellement intelligents et les plus expérimentés qui s’en sortent mieux, mais plutôt ceux qui ont de bonne intelligence émotionnelle.
Et attention, si vous êtes intellectuellement intelligent ne veut dire toujours que vous allez aussi être émotionnellement intelligent.
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